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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:40

Perdre du ventre après 60 ans relève-t-il du pur fantasme ? A cet âge-là, est-il possible de modifier sa silhouette et ses habitudes de vie ? Comme l'organisme ne réagit pas de la même manière à 60 ou 30 ans, il vaut mieux éviter les discours généralistes et recourir plutôt à des principes adaptés à la soixantaine, si l'on veut perdre du ventre efficacement.

 

Première étape : comprendre la situation 

Avoir du ventre après 60 ans recouvre plusieurs cas de figure et implique donc des solutions différentes : 

- le ventre est gonflé : c'est peut-être parce qu'il est ballonné ; il s'agit alors de se concentrer sur son alimentation en évitant ce qui augmente la  production de gaz intestinaux. De la marche à pied régulière est également excellente pour favoriser le transit intestinal. 

- la graisse s'est accumulée uniquement autour de la taille : cette situation est à faire surveiller par son médecin, car l'obésité abdominale pour les hommes peut être une cause de maladies cardio-vasculaires. 

- l'embonpoint est généralisé : lorsque les kilos s'installent au fil des ans, ils ont tendance à privilégier certains emplacements, comme la taille pour les hommes, l'abdomen et les cuisses pour les femmes. Pour s'attaquer à ces rondeurs disgracieuses, si manger mieux et bouger plus seront inévitables, il ne s'agit pas de se jeter dans des pratiques inadaptées pour son âge. 

 

Deuxième étape : comment faire de l'alimentation son alliée ?

De nombreux régimes imposent une rupture totale dans sa façon de se nourrir : or, après 60 ans, on n'a pas forcément envie de se plonger dans un cortège d'interdictions aussi rigoureuses que démotivantes. Il vaut mieux traquer les apports inutiles et rechercher l'équilibre global dans son alimentation. On veillera tout particulièrement à : 

- privilégier les aliments à index glycémique bas : ils rassasient sans entraîner de stockage excessif dans l'organisme. Ce sont quelques habitudes à prendre : grignoter des noix plutôt qu'un pain au chocolat en cas de fringale, consommer du pain au blé entier, ajouter des légumineuses à ses repas... 

- prendre un vrai petit-déjeuner : lorsqu'on est retraité, on a l'avantage de pouvoir démarrer la journée en douceur. C'est donc l'occasion de préparer son premier repas en privilégiant laitages, fruits et protéines (jambon, œuf au bacon...). 

- boire de l'eau régulièrement au cours de la journée, particulièrement en hiver ; quand on est sédentaire, on ressent moins la soif ; pourtant, l'eau permet de drainer les toxines, hydrate l'épiderme et rassasie. 

 

Si l'on veut perdre du ventre rapidement, il existe des régimes efficaces, mais qui demandent une phase de stabilisation, si l'on ne veut pas reprendre en trois jours tous les kilos perdus : le régime hyperprotéiné et le régime à index glycémique bas sont parmi les plus fiables. Le premier privilégiera les apports en protéines, mais comme cela se fait au détriment d'autres apports, il ne peut être suivi plus de quinze jours. Le second bénéficie d'une phase d'attaque, il peut être suivi au long cours et son intérêt réside surtout dans un meilleur contrôle de l'alimentation. 

 

Troisième étape : se dépenser à son rythme

On ne se lancera pas dans un programme intensif d'activités physiques. Le but est de pouvoir se dépenser physiquement un peu tous les jours. 

- la marche est excellente à tout point de vue (l'occasion de partir en vacances?) : quelques changements d'habitudes peuvent suffire, comme délaisser la voiture pour faire les courses et s'offrir une petite marche dominicale en famille.

- acquérir le réflexe de rentrer le ventre : cela peut paraître anodin et c'est pourtant efficace pour gainer la paroi abdominale. Il suffit d'y penser quand on est assis ou que l'on marche.

- s'inscrire à une activité collective hebdomadaire : aquagym, yoga, gymnastique d'entretien, randonnées pédestres, ces séances se déroulent en douceur et dans une atmosphère très conviviale. 

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commentaires

Y
Chère Renée. Je suis pratiquement dans le même cas que vous sauf que j'ai quinze ans de plus que vous. Je ne fais pas de régime strict car je suis encore assez actif physiquement. Deux chevaux, il faut du temps pour bien s'en occuper.. et puis j'ai aussi un jardin beaucoup trop grand. Mais hélas, au fil du temps j'ai aussi perdu mon ventre bien plat. Je pense qu'un peu de gym pourrait un peu arranger les choses. Je me dit tous les jours que je vais m'y mettre mais je trouve toujours une mauvaise raison pour remettre cela au lendemain. Mon conseil est de vous accepter telle que vous êtes. Avez-vous remarqué qu'en position allongée sur le dos, votre ventre et ce bourellet qui vous tracasse ne sont quasiment pas visibles? C'est dans votre tête que cela se passe et en fait ce n'est pas bien grave. Vous avez raison d'hésiter de subir une chirurgie. Ca ne réussit pas toujours aussi bien qu'on le souhaite et il y a toujours un risque. Ne vous regardez plus devant un miroir si ça vous gêne. Profitez de la vie et faites vous plaisir. C'est beaucoup plus important. Keep smiling my dear Renée. Voilà tout ce que je vous souhaite de tout coeur. Bien amicalement. Yves.
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R
J ai 70 ans. J ai toujours ete très mince sauf depuis mes 60 ans où on m a decelé un diabete de type 2. Je fais donc un regime strict. Sans sucre, sans presque de graisse. j ai perdu du poids, amis j ai gardé du ventre et surtout un bourelet au dessus de la cicatrice de ma cesarienne. Mon medecin me dis qu iln y a que la chirurgie qui peut en venir à bout. A mon age j hésite. est ce que vous pouvez me donner quelques conseils. Je vous en remercie d avance. c est pas que je veuille faire la jeune mais ça me gène beaucoup. Je ne me regarde plus dans un miroir. Je ne me reconnais pas. Merci de vos conseils
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M
J'ai toujours beaucoup bouger, je n'ai rien changer, je ne mange pas beaucoup, plutôt régime méditerranéen depuis toujours; J'ai eu une intervention où j'ai fait une allergie anesthésie, je suis ressortie avec de l'oedème,'il m'a fallu 1 an de diurétiques pour reprendre ma forme car j'ai un traitement lourd à vie ! J'ai toujours tourné après 45 ans entre 73 à 75 kg, je mesure 1.72 m, avec os et musculature importante. Depuis ce problème j'ai pris "un pneu à la taille" soit 10 cm en plus de sous la poitrine au hanches ! Je n'ai pas de cuisses pas de fesses, tout sur le tour ! Je ne peux plus perdre 1 seul gramme depuis cet incident médical et les médecins me disent "vous êtes bien pour votre cas"... Je ne suis pas bien dans ma peau, que dois-je faire ? merci.
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M
"De la marche à pied" !!!<br /> Vous en connaissez d'autres vous de marche ?<br /> Que des âneries.... et les gens les croient....
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J
Oui les marches d'escalier !
M
C'est vrai que la précision est bizarre. Il faut cependant admettre que c'est une expression courante puisque on la retrouve dans nombre de sites. J'ai trouvé sur http://www.lalibre.be le texte ci-dessous :<br /> M. Daniel Stroobants nous écrit d’Uccle pour nous faire part de cette réflexion : "Pourquoi dit-on par exemple "Il préfère la marche à pied plutôt que de faire du vélo" ? On ne marche tout de même pas "à cheval" ou "à vélo" , pourquoi alors dire la marche à pied ? Il y a là une tautologie." Ce n’est pas la première fois qu’on nous pose cette question. André Goosse y répond, comme toujours, de manière pertinente dans "Le bon usage". Définissons d’abord le pléonasme : c’est le fait d’exprimer plusieurs fois, volontairement ou non, la même information dans la phrase. On dit aussi "tautologie" dans un sens voisin. "Marcher (ou marche) à pied" commente le grammairien "a des répondants tellement célèbres qu’il est fort difficile de traiter sévèrement ce pléonasme (qui n’en est peut-être plus tout à fait un puisqu’on dit : marcher sur les mains, sur les genoux)" André Goosse nous donne deux exemples de grands écrivains classiques : "Au milieu d’une horde de tout âge et de tout sexe, marchaient à pied les gardes-du-corps" de Chateaubriand dans "Mémoires d’outre-tombe" et Victor Hugo dans "Les misérables": "Il faisait volontiers de longues marches à pied". Cela me fait soudain à penser au terme "marchepied", ce petit banc où l’on pose les pieds, ce degré qui servait à monter dans une voiture, cette petite échelle d’appartement, synonyme d’escabeau et d’escabelle. En Belgique, l’escabelle est une petite échelle double, ailleurs c’est un petit banc !